Cinq minutes d’éternité

Les cadeaux, bien sûr. La fête, la joie de se retrouver, de décorer une maison, un sapin.

Le plaisir d’un bon repas, et même de plusieurs. La chaleur des sentiments, d’un appartement ou d’une maison où l’on ne manque de rien.

Depuis  si longtemps, c’est ainsi Noël, pourquoi en serait-il autrement.?  

Mais ce Noël ne serait rien si depuis plus longtemps encore un enfant roi n’était pas né, si un autre Noël n’avait pas eu lieu, voilà deux mille ans.

C’était  dans une pauvre étable, il n’y faisait pas bien chaud sans doute.

Le repas, si repas  il y a eu, ne devait pas ressembler à ce que nous aurons sur nos tables de fête. 

Or pendant les fêtes, certains n’ont pas l’esprit à la fête. Ils ne recevront pas de cadeaux.

Et qu’en feraient-ils ? Ils n’ont pas de toit, pas de maison où les mettre.

D’autres n’auront personne autour d’eux en cette nuit de Noël : pas de famille ou plus de famille, pas d’amis.

Est-ce si sûr.?

Comme ami, comme famille, ils t’ont peut-être, toi.

 Cinq minutes par jour, chaque jour des vacances, peut-être peux- tu vivre plus intensément ce temps de Noël.? 

Cinq minutes de prière, dans le secret de ton cœur, pour rendre grâce.  

Cinq minutes où tu choisis un jouet, un livre dont tu ne te sers plus.

Offre-le, à ta paroisse, à une association, à cet enfant à la rue qui ne te le demande pas. 

Cinq minutes pour faire le tour du quartier, donner un sourire à  ce sans-abri transi de froid près de la boulangerie. 

Cinq minutes pour penser à quelqu’un d’autre que toi.  Cinq minutes pour aider à la maison. 

Cinq minutes qui, avec le Seigneur,  ressemblent un peu à l’éternité.

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