Comment être des artisans de paix 

Echos de nos Églises

 

par Robert Olivier, Eglise protestante unie de Royan

 

Cette conférence s’est tenue le dimanche 23 Mars à la Maison des Associations de  Royan, organisée par les communautés catholique, protestante, juive et musulmane.

Sont intervenus le Père François Bousquet, le pasteur Jean-Luc Gadreau, le rabbin  Eric Aziza et le frère musulman Saïd Lehila.

 

Le comité interreligieux du pays royannais composé des prêtres, de la pasteure Chantal Vianou, du rabbin Eric Aziza et du responsable de la communauté musulmane, se sont rassemblés en frères et sœurs, avides de rencontre,  de découverte des autres religions, d’écoute et de partage des points de vue sur le thème : comment être des artisans de paix dans notre cité. 

 

Robert Olivier, membre de la communauté protestante nous livre ses impressions :

 

La paix n’est pas un état mais plutôt l’état d’une relation, sa qualité, sa dynamique. Ainsi le mot hébreu « Shalom » (écrit parfois Chalom) exprime une plénitude, la réalité et l’espérance d’un état de justice entre les personnes et les groupes. L’islam y ajoute l’idée de protection, de bienveillance et de respect.   

« la fidélité et la loyauté se rencontrent, la justice et la paix s’embrassent… » Ps 85, 11 

« La justice produira la paix, elle créera pour toujours tranquillité et sécurité… » Esaïe 32, 17

 

S’il n’y a pas de paix sans justice, il n’y a pas de justice sans pardon, sans réconciliation, sans vérité, sans parole de vérité.

 

Il n’y a donc pas de paix « clé en main »  à acheter ou à revendiquer quelque part. C’est un chantier permanent à construire et à  entretenir où chacun est appelé à participer activement : «  Heureux les artisans de paix car ils seront appelés fils de Dieu… » Matthieu 5,9 

 

L’objectif de l’interreligieux n’est pas d’unifier les religions, c’est de découvrir « la joie de la communion dans la différence maintenue ». Dans nos relations il faut passer de « l’individu » à la « personne » et considérer l’autre qui est différent comme une chance plutôt que comme une menace. Nos églises/communautés, peuvent/doivent être des « passerelles » entre la culture et la religion.

 

Les engagements individuels, les collectifs ou associations interreligieuses contribuent à construire la paix par leurs actions et leurs déclarations vers les autorités, dont on n’a malheureusement que peu d’écho dans la presse ordinaire, ainsi que :

 

– La Conférence mondiale des religions pour la Paix (CMRP) 1986

– La Conférence des responsables des cultes en France (CRCF) 2010

– Pour les Chrétiens : le Conseil des églises chrétiennes en France (CECF) 1987, sans oublier le Conseil Œcuménique des Eglises(COE) 1948.

 

Dates à retenir :

Le 6 avril 2025, à Paris, l’Assemblée générale des religions pour la Paix.

Chaque 21 Septembre a lieu la journée internationale pour la paix.