Mélanie Peres 
Le week-end de l’ascension c’est le temps d’un long week-end et le moment de se mettre en chemin pour notre Synode national. Arrivée sur place nous retrouvons les délégués et invités que nous connaissons que ça soit de notre région ou non. Les journées sont rythmées par les séances en plénière, les séances en groupe pour échanger sur le thème synodal ou le rapport de Conseil national, les finances, les vœux… les pauses sont aussi un moment où nous pouvons échanger avec d’autres qui peuvent aussi nous dire ceux qu’ils vivent chez eux.
Nicole Andrianarivo
Le synode national de notre Église réuni à Sète du 29 mai au 1er juin dernier a rassemblé près de 230 personnes dont je faisait partie, pour la première fois.
4 journées denses, des débats riches par la qualité des interventions et aussi par la qualité de l’écoute que chacun accorde aux arguments des autres ; 4 journées de rencontres nouvelles riches également de discussions échangées et de rires partagés, durant les repas et … au bar.
J’ai pu vivre en direct la réalité du fonctionnement de notre Église notamment au moment du vote sur les 3 grandes décisions proposées par le conseil national, fruits de plusieurs années de réflexions dans les CP et leur paroisses ainsi que dans les synodes et conseils régionaux.
Une seule petite frustration : le temps ( toujours lui ! ) Il ne nous a pas permis d’échanger suffisamment sur les 15 vœux présentés cette année.
Ce qui m’a personnellement touchée dans le message d’ouverture de la présidente du Conseil national Emmanuelle Seyboldt est ce verset 25 (Jean 9 ) : « Je ne sais pas. Tout ce que je sais c’est que maintenant je vois. » suivi de son commentaire : « Qui peut aujourd’hui encore assumer une telle parole de vérité : « je ne sais pas » » ? ; « Dire sa vérité c’est dire sa reconnaissance de ce que Jésus a fait pour soi. »
Une autre phrase de son message fait écho en moi : « Est humain celui qui accepte ce non savoir sur l’autre humain ou sur l’autre divin et qui entre en relation dans l’interrogation, dans la confiance, sans maîtrise. »