A Fontenay-Le-Comte, un culte à l’heure polynésienne

Le temple magnifiquement décoré de tissus locaux et d'un grand filet de pêche.

Culte autrement

 

par Lilian Seitz, Eglise protestante unie de Fontenay-Le-comte et sud-Vendée 

 

La Journée Mondiale de Prière préparée par les femmes des iles Cook, quelle aubaine pour la paroisse de Fontenay-le-Comte qui compte quelques polynésiens et polynésiennes dont la chorale, chaque dimanche, anime nos cultes et ravit les paroissiens.

 

Le temple magnifiquement décoré de tissus locaux, d’un grand filet de pêche où étaient accrochés colliers de coquillages, objets de vannerie, chapeaux, paniers en fibre de cocotiers et de fleurs. Les umete, grands plats en bois sculpté, étaient remplis de coquillages et de fruits exotiques sans oublier la pirogue à balanciers. On se serait cru en Polynésie, et comme cela se fait dans ces iles du bout du monde, les paroissiens accueillis au son des guitares et des ukulele ont été couronnés d’un collier de fleurs.

 

Une belle communion avec les femmes des îles de Cook

 

La célébration à plusieurs  voix féminines aussi bien métropolitaines que polynésiennes entrecoupée de chants en langue maori ou en français apportait une touche dynamique et chaleureuse, donnant l’impression d’être vraiment en communion avec les femmes de iles Cook.

 

Un repas typique

 

Pour continuer cette belle journée, nos amis de Polynésie nous ont confectionné un repas de chez eux et les paroissiens sont restés nombreux pour y prendre part.

 

La traditionnelle salade de poisson cru mariné au lait de coco qui malgré les a priori n’a pas fait long feu, plats de viande et légumes, patates douces, manioc, bananes cuites, pain au lait de coco,  du poke fait d’une purée de fruits, de farine de manioc, de sucre et bien sûr, arrosé de lait de coco, ce lait qui apparaît dans grand nombre de recettes tahitiennes, et des gâteaux, à la banane, à l’ananas, et firi firi, beignet tahitien.

Tous se sont régalés, les yeux brillaient; le punch servi en apéritif y était peut-être pour quelque chose (mais bien sûr avec modération).

Cette belle journée s’est terminée en musique et au moment des au revoir chaque participant est reparti avec un collier de coquillages.

La célébration, la musique, les sourires, la joie de vivre communicative nous a fait oublier durant quelques heures la grisaille extérieure.

 

 

Pour retrouver la série des « Cultes autrement », aller sur l’onglet : Echos de nos Eglises/Cultes autrement

 

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