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Les chants du serviteur
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Livre d'Ésaïe, chapitres 42 à 53 : Un texte liturgique
Paraphrase de Stéphane GRIFFITHS, Église Protestante Unie de Poitiers.
Voici mon serviteur je le tiens par la main
C’est lui que j’ai choisi, il me remplit de joie
J’ai soufflé mon esprit, très vite Il l’a fait le sien
Il confiera au monde la justice et le droit
Il ne fléchira pas, il ne tremblera pas
Il dira mes paroles sans jamais se lasser
Jusqu’à ce que partout on connaisse ma loi
Par tous les océans, sur les terres habitées
Un jour tu ouvriras le regard des aveugles
Et tu éclaireras la nuit des prisonniers
Partout sur cette terre, mon nom est le Seigneur
Ma gloire n’est pas donnée aux statues de papier
Vous tous les continents, écoutez ces paroles
Mon Dieu m’a appelé, je n’étais qu’une esquisse
Son ombre protégeait mes premières cabrioles
Dans son fourreau je suis l’épée de sa justice
Il dit : mon serviteur, tu reflètes ma gloire
Et moi j’ai répondu, prends-moi je n’en peux plus
A côté du Seigneur, j’irai bientôt m’assoir
Rétabli dans mes droits, je serai son élu
Il m’a dit lève-toi, aujourd’hui je t’appelle
Dis à mes bien-aimés rentrez à la maison
Rassemble-les pour moi les restes d’Israël
Tu seras la lumière brillant sur les nations
À son appel je n’ai pas fait la sourde oreille
Ne me suis rebellé, encore moins dérobé
J’ai livré tout mon corps, J’ai encaissé la haine
J’ai subi leurs crachats avec humilité
Le Seigneur m’a sauvé des mains de l’adversaire
Il m’a donné la force et un regard d’acier
Qui s’oppose à mon droit ? je veux bien comparaître !
Le Seigneur me défend, je serai justifié
Ils tombent en lambeaux, dévorés par les mites
Tous ceux qui en voulaient au souffrant serviteur
Si ton chemin est sombre, si la nuit tombe vite
T’appuyant sur ton Dieu, tu seras le vainqueur
Mon serviteur est là, tout en haut il domine
Mais les gens atterrés observent son calvaire
Il est défiguré, il a mauvaise mine
Déchu du genre humain, il implore son père
Il traine le boulet de nos propres blessures
Nos douleurs accentuent la courbure de son dos
Écrasé par nos fautes, c’est par ses meurtrissures
Que nous sommes sauvés et extraits du tombeau
Le serviteur souffrant fait venir la justice
Les hommes et les femmes se savent pardonnés
En se livrant lui-même il voulait que je puisse
Couler des jours heureux au royaume de paix