La grande veillée du 31 décembre

Un culte autrement.

Qu’est-ce qu’un culte ? N’est-ce pas un moment où l’on s’approche de Dieu, notre Créateur et Sauveur, pour l’adorer, l’écouter et lui dire notre confiance en lui ?

Dans ce cas, quoi de mieux que d’envisager un culte le dernier jour de l’an, à la veille d’une nouvelle année qui commence ? Pour l’adorer, l’écouter et nous confier en Lui pour l’année qui vient ! C’est ce que nous avons fait à Saint-Maixent-L’Ecole.

Le 31 décembre c’est compliqué ! Beaucoup ne pensent qu’à « réveillonner », pour ne pas dire « faire la fête ». Et nous, chrétiens, nous proposons un « culte » ! Extraordinaire ! Rien ne va plus, n’est-ce pas ? Sans doute, le monde dans lequel nous vivons a du mal à comprendre.

Mais c’est ce que nous avons fait ! Car nous pensons que convivialité et culte sont compatibles ! Nous pouvons faire la fête et nous tourner vers notre Dieu en même temps !

 

Et ça a marché !

 

Comment avons-nous procédé ? Tout d’abord, il faut une bonne organisation. Nous nous sommes réunis à quelques-uns pour réfléchir à ce que nous devrions faire. Agnès et Claudine y étaient pour beaucoup !  Très franchement, les idées sont venues de ces chères sœurs, car, dans une église locale, chacun, et chacune, a son mot à dire et y contribue selon ses dons. Pas besoin d’être nombreux. Chacun y met du sien. Moi, je n’y étais pour rien… Avis aux amateurs !

La soirée. Nous avons commencé par un court moment de louange, la notion de « culte » y oblige !  Car nous ne sommes pas venus pour festoyer uniquement, mais pour passer la soirée dans la présence de notre Dieu.

A suivi un temps de repas. Le « culte » s’accompagne de la convivialité… C’était un buffet participatif. Chacun a apporté un plat, une boisson…

A titre personnel, je dois dire que ce temps de partage à table fut un moment marquant de la soirée. J’ai pu faire la connaissance de frères et de sœurs d’autres églises (Melle… Niort… Et même de chez nous !). Cela fait-il partie du « culte » ? Pour ma part, je pense que oui. Dans notre région, nous ne sommes plus si nombreux. Le fait de connaître d’autres chrétiens qui partagent notre foi ne peut que nous faire du bien. Et cela nous rapproche de Dieu… D’autant plus qu’à Saint-Maixent, en dépit de notre petit nombre, nous avons réussi à réunir un bon nombre de nationalités : camerounaise, togolaise, siera-léonaise, irlandaise française, néerlandaise et… Poitevine.

 

©︎ EPUdF Melle-Celles-Saint Maixent

 

Après le repas, nous avons repris la louange par le chant. Puis nous avons proposé à l’assemblée une activité pour permettre à chacun d’exprimer sa louange envers Dieu en nous faisant part de l’intervention de Dieu dans nos vies au cours de l’année écoulée. Ce fut un temps de partage autour d’une série de photos accompagnées d’un texte biblique ou poétique. Nous étions invités à choisir une photo et un texte et expliquer la raison de notre choix. Plusieurs sont intervenus. Pour moi, le plus fort a été cette personne qui a remercié le Seigneur pour la certitude du pardon de nos péchés et de la promesse de la vie éternelle par la seule foi en Jésus Sauveur ; ou encore, ce jeune qui nous a fait part de sa confiance en Dieu qui lui ouvre les portes vers l’avenir que Dieu lui prépare.

Un culte c’est adorer, mais aussi écouter… et lui faire confiance. Peu avant minuit, le pasteur Rousseau nous a entretenu sur l’importance d’être sel et lumière dans ce monde qui va à la dérive. Un message approprié et bienvenu. Puis, fatigués (non pas à cause du sermon, mais parce que nous entrions peu à peu dans les petites heures du matin !) mais repus, nous nous sommes souhaités une bonne année 2025, en confiant notre avenir au Seigneur.

C’était un beau temps de culte qui, non seulement nous a fait du bien, mais nous a armés pour entrer dans cette nouvelle année qui commence. Ainsi nous avons pu adorer notre Dieu, écouter sa voix et lui confier nos vies pour l’année qui s’ouvre devant nous. C’était un temps de culte un peu particulier ! Mais un temps de culte très beau et, surtout, bienfaisant.

Avant de partir, Claudine nous a fait distribuer une carte contenant cette devise : « Que le Seigneur rende ferme notre foi, joyeuse notre espérance et constante notre charité ». La foi, l’espérance et l’amour ! Que nous faut-il de plus pour que cette nouvelle année (et pour qu’un culte) soit une réussite avec le Seigneur ?

 

©︎ EPUdF Melle-Celles-Saint Maixent

 

Témoignages :

 

Priscilla HOARAU :

 

Les fêtes de fin d’année ont souvent eu un goût de solitude durant mon enfance car mon père travaillait à chaque fête et nous vivions loin de notre famille.

Je n’ai que très rarement fêter le nouvel an avec mes proches, j’étais souvent d’astreinte et le vivait à l’hôpital avec les patients.

Cette fois-ci, nous (mon épouse et nos deux filles de 2 et 5 ans) voulions vivre un temps différent pour cette nouvelle année. Nous voulions partager cette célébration chaleureuse ensemble, en famille, en communauté, avec des connaissances ou non, réunies autour de l’amour du Christ.

C’était un moment d’introspection mais aussi d’ouverture, un moment très joyeux, chaleureux et plein d’espérance. Nous avons rencontré de nouvelles personnes et avons passé un agréable moment, les enfants étaient ravis de jouer ensemble et nous heureuses de chanter, prier et de bien manger !

Encore merci pour l’organisation !

 

Alan MBAKAM NOUGA (17ans) :

 

J’ai trouvé la soirée très bien animée, malgré une surestimation du nombre d’invités au départ. Ceux qui étaient présents se sont rapidement ouverts au débat lors des activités, ce qui nous a permis – et m’a permis – de vraiment en profiter. Enfin, le repas était succulent, avec un large choix de plats. Nous avons passé un très bon moment ensemble, plaçant ainsi cette nouvelle année entre les mains de Dieu dans de bonnes conditions.

 

©︎ EPUdF Melle-Celles-Saint Maixent

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