Idée reçue n°2 : « L’écologie n’est pas un sujet pour l’Église » Contrairement à une idée répandue, la foi chrétienne ne concerne pas seulement le salut des âmes. L’être humain est un être incarné : corps et âme sont indissociables. Jésus a guéri des corps autant qu’il a sauvé des personnes, et la tradition chrétienne rappelle que la matière et la création sont pleinement assumées par l’Incarnation.
Face à la crise écologique, l’Église ne peut donc rester indifférente : dérèglement climatique, famines et catastrophes touchent concrètement des corps vivants. De plus, l’écologie révèle notre profonde interdépendance avec toute la création. Comme le rappelle le pape François dans Laudato Si’, « tout est lié ». Être chrétien, c’est reconnaître notre responsabilité envers le monde naturel et les relations qui nous unissent à l’ensemble du vivant.
Charlotte Mijeon, étudiante en théologie est en formation pour devenir pasteure de l’EPUdF, s’appuie sur ses recherches personnelles qui portent sur des approches catholiques, protestantes et orthodoxes de l’écologie. Dans cette vidéo réalisée à l’occasion d’une rencontre oecuménique et à partir de cette base, elle propose de revisiter plusieurs idées reçues qui justifient trop souvent l’absence de prise en compte des questions écologiques dans nos Églises. Plutôt que de répondre aux arguments climatosceptiques, cette vidéo cherche à comprendre comment la Bible, la tradition chrétienne et les travaux théologiques contemporains peuvent éclairer notre responsabilité envers la création.
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