Le mouvement des pasteurs dans la région Ouest – septembre 2023

Des arrivées, des départs, les pasteurs nouvellement arrivés dans la région se présentent, et ceux qui changent de poste nous disent où leur route les conduit.

 

Les arrivées

 

Un proposanat à Quimper Sud Finistère

 

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C’est avec confiance, joie et enthousiasme que je commence mon ministère pastoral, en tant que pasteure proposante dans la paroisse de Quimper Sud Finistère. Nous nous installons à Quimper avec mon mari Hervé, enseignant-chercheur à l’IUT de Brest en Énergies renouvelables, et nos deux derniers enfants Tatiana (16 ans) et Aloïs (13 ans). Nos deux grands enfants Valentin (28 ans) et Aurélie (25 ans) sont sur Brest. Nous étions, Hervé et moi, engagés dans la paroisse de Brest et Finistère-Nord depuis 16 ans. J’ai donc des expériences ecclésiales grâce à cet engagement mais également grâce aux différentes suffragances que j’ai effectuées et grâce au stage de master 2.

 

J’ai un profil polyvalent. En effet, je suis à la fois littéraire, juriste, gestionnaire et maintenant théologienne. J’ai enseigné six ans le français et les lettres modernes. Ensuite, j’ai dirigé au niveau financier un Ehpad et un service de soins de suite et de réadaptation du secteur non-lucratif. Après, j’ai de nouveau enseigné, mais cette fois-ci les sciences sanitaires et sociales.

 

J’ai pu réaliser ces métiers grâce à différentes formations. J’ai suivi un double cursus en littérature française et en droit public. À 21 ans, je suis venue en France pour réaliser un doctorat en littérature comparée à l’Université de Paris IV, à la Sorbonne. Ensuite, j’ai décidé de me former à un master en droit et gestion d’établissement médico-social. Et, au bout de ma quatrième année d’enseignement en sciences sanitaires et sociales, j’ai entamé des études de théologie protestante à l’université de Strasbourg, à distance. Pour les masters 1 et 2, je suis venue en présentiel à l’Institut protestant de théologie de Paris grâce à une bourse de reconversion octroyée par l’EPUdF et le soutien indéfectible de mon mari.

 

Le poste dans le Sud Finistère me convient parfaitement car il a un mi-temps évangélisation. Mon stage dans la paroisse de Vannes Morbihan Est a été, pour moi, la confirmation de l’aspect missionnaire de ma vocation. Cette vocation s’est affirmée au fur et à mesure, par les rencontres, par les communautés des paroisses qui m’ont réellement encouragée et soutenue.

 

De nombreuses choses sont déjà faites dans l’Église locale dans laquelle j’arrive, grâce à ceux qui m’ont précédée, grâce aux membres de la communauté. De nombreux défis nous attendent, mais j’aime les défis et j’aime apprendre de ces défis.

 

Pasteure-proposante Volafeno Anna Mangel

 


 

De la région parisienne en Touraine

 

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Pasteure de l’Église réformée de France puis de l’Église protestante unie de France depuis 27 ans, je suis née à Madagascar. Après le Bac et une année de droit, j’ai suivi deux années à la faculté de théologie à Tananarive en langue malgache uniquement.

 

J’ai quitté Madagascar à 23 ans pour entreprendre les études de théologie en France, à l’Institut de théologie de Paris pour ma licence puis celui de Montpellier pour le master appliqué.

 

J’ai commencé mon ministère dans l’Église locale de Moncoutant-Pouzauges, dans la région Ouest où je retourne aujourd’hui. J’y suis restée pendant sept ans. C’est le premier amour de mon ministère.Puis, pour des raisons professionnelles de mon mari, nous avons déménagé à Creil en 2002. Après une année sabbatique à la suite de la naissance de mon troisième enfant, j’ai repris mon ministère à l’Église de Creil, une paroisse de banlieue de la région parisienne.J’ai continué mon ministère jusqu’à aujourd’hui. Un prêtre m’a dit que Creil était le cœur de mon ministère.

 

Mon mari s’appelle Hery Rahamelison. Nous avons trois enfants, une fille, Adrienne, 25ans, et deux garçons : Tia-Maël, 22 ans, et Nathan, 20 ans. Ils sont tous étudiants. Quelle aventure pour la famille pastorale ce changement de poste !

Mon mari cherche du travail. Les enfants changent d’Église, d’université qui ne sera pas à Tours, et quittent leurs amis. Mais c’est la vie ! Que j’espère bénie par le Seigneur, riche de rencontres, éclairée et porteuse de la lumière de l’Évangile.

 

Pasteure Patricia Randrianame

 


 

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Une nouvelle bibliste régionale

 

Je suis née à Campina Grande dans le nord-est du Brésil, et je suis arrivée en France en avril 2012. Je suis mariée avec Pablo Sacilotto, né à São Paulo et pasteur de l’Église protestante unie de France (EPUdF), dès février 2007. Cette année, je commence mon proposanat en tant qu’animatrice biblique régionale. Pour moi, être au service de la Parole et des textes bibliques, c’est collaborer à leur compréhension tout en étant sensible aux différentes réalités des gens, des paroisses et du monde.

 

En peu de mots, cette contribution fait partie de mon parcours familial, personnel et théologique. J’ai aussi une formation missionnaire y compris un passage au Venezuela. Au Brésil, je suis diplômée en théologie, et j’ai une spécialisation en histoire et théologie du protestantisme au Brésil. En France, j’ai continué mes études avec un master recherche, puis un doctorat en théologie également. Entre le master et le doctorat, j’ai fait une transition entre la missiologie et la recherche biblique, puisque l’Ancien Testament m’a toujours interpellée.

 

Récemment, j’ai conclu aussi le master pro « Église et société ». Pendant celui-ci, j’ai pu aussi faire mon stage dans la paroisse de Poitiers, accompagnée du pasteur Roland Poupin (avec des activités à Châtellerault aussi). J’ai pu découvrir les différentes réalités et apprendre dans la pratique le fonctionnement d’une paroisse de l’EPUdF. Cela a été aussi l’occasion de développer davantage mes compétences. Certes, pendant le proposanat, je continuerai mon apprentissage.

 

Pasteure Patricia Verissimo Sacilotto


 

Les mutations internes

 

À la découverte des Côtes d’Armor

 

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Dans la région ouest depuis 2016, j’ai la joie d’aller à la rencontre d’une troisième Église locale de la région : à partir de juillet, je vais découvrir les Côtes d’Armor et accompagner la communauté dans ses projets à venir.

Cette année de solidarité auprès de l’Église locale de Touraine a été une expérience très enrichissante. C’est dans la reconnaissance que je regarde ce temps écoulé !

 

En tant que pasteur, nous savons que notre temps avec une Église locale est limité : tout au plus deux mandats. Alors quand nous savons que cela ne va durer qu’un an, c’est avec une forme d’urgence évangélique que cela se vit, puis Jésus leur dit : « Dans quelque maison que vous entriez, demeurez-y jusqu’à ce que vous partiez de ce lieu » Marc 6.10.

 

Demeurer auprès d’une communauté, prendre le temps de la rencontre, de la prière, de la joie autour des repas partagés, de moments d’émotion auprès des plus jeunes et des plus anciens, demeurer jusqu’à ce que nous partions. Et quand nous partons, ce n’est pas pour oublier, mais parce que nous savons que le lien établi demeure lui aussi, grâce à la présence de notre Seigneur Jésus Christ, nous resterons en lien, d’amitié, de fraternité !

 

Aujourd’hui, je quitte un lieu pour en découvrir un autre, avec en tête cet appel à demeurer avec une nouvelle communauté, dans la joie de notre Seigneur Jésus Christ !

 

Pasteure Agnès Pascarault

 


 

De Saint-Brieuc à Rennes

 

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J’ai 60 ans et je suis pasteur depuis près de 30 ans. J’ai exercé mon ministère à Niort, puis surtout en Bretagne pour avoir desservi Vannes, Lorient, Quimper et Saint-Brieuc où je suis actuellement. Ce cheminement breton m’a déjà fait rencontrer un certain nombre d’entre vous.

 

Je suis marié à Hervine qui est professeur-documentaliste et anime également une compagnie de spectacles pour enfants. Nous avons quatre enfants :Bleuenn, Loéïza, Titouan et Analena mais les trois premiers ont déjà quitté le foyer familial pour la vie professionnelle ou les études.

 

Comme mon nom ne l’indique pas, je suis originaire de la région parisienne : Asnières Bois-Colombes plus précisément où mes parents et grands-parents étaient très engagés. Cette paroisse, qui possède une maison des jeunes et un centre de rencontres, a été pour moi un formidable lieu de partages et de découvertes où l’Évangile est une invitation à vivre pleinement.

 

« Choisis la vie pour que tu vives » nous dit le Deutéronome et j’aime rappeler que si nous sommes invités à mettre notre confiance (foi) en Dieu, c’est parce que, Lui, croit en chacun de nous.

 

Nous sommes heureux de rejoindre la communauté de Rennes, lieu un peu particulier pour Hervine qui y « rencontra » le protestantisme par l’intermédiaire du groupe de jeunes à l’époque du pasteur Gilbert Beaume. Ensemble nous pourrons dire, dans la continuité de Paul « poursuivons ce qui contribue à la paix et ce qui est constructif pour autrui » (Romains 14.19).

 

Pasteur Hervé Stücker

 


 

Ouvrir le temple d’Orléans le plus souvent possible

 

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Depuis deux ans, le Conseil presbytéral de l’Église protestante unie d’Orléans a bâti, en concertation avec la communauté, un projet d’Église pour les dix années qui viennent. Au cœur de ce projet, il a souhaité que le temple soit le plus souvent possible ouvert, pour toucher toutes sortes de personnes qui ne viendraient pas spontanément au culte. Pour ce projet ambitieux nécessitant un second pasteur, il a demandé (et obtenu) la création d’un second poste pastoral, et monté un dossier pour demander son financement à la fondation FLAM ; ce financement lui a été accordé pour trois ans.

 

À l’automne dernier, j’ai postulé sur ce poste dédié à l’ouverture du temple, et le Conseil presbytéral a accepté ma candidature. Je suis en effet particulièrement sensible au travail avec les personnes « sur le seuil », et d’autre part, le côté « culturel » des animations que nous pouvons proposer dans le temple rejoint ce que j’ai fait avant d’être pasteure. Au 1er juillet, j’ai donc changé officiellement de poste, et suis nommée sur ce poste temporaire d’évangélisation. Le poste de paroisse d’Orléans sera vacant en 2023-2024. Nous espérons trouver rapidement un ou une pasteur(e) pour l’occuper, et pour collaborer avec moi autour de ce projet ambitieux !

 

J’ai aussi demandé à bénéficier d’un congé sabbatique entre mes deux postes, puisque cette disposition fait partie depuis 2019 des possibilités offertes aux pasteurs tous les dix ans. À mon retour (fin novembre), un culte d’installation marquera ce changement de manière liturgique.

 

Pasteure Agnès Lefranc

 


 

Une année à Brest

 

Zohra Mokri a rejoint l’Église protestante unie de Brest Nord-Finistère le 1er juillet, après deux années passées à Rennes sur un poste missionnaire. Elle y restera une année avant son départ à la retraite.

 

La rédaction

 


 

Les départs de la région

 

De Brest à Paris

 

© Élisabeth Renaud

Après quinze années de ministère en région Ouest et au moment de partir vers la région parisienne, je repense avec émotion à ce que j’ai vécu dans cette belle région de notre Église.

Six années au service de la paroisse des Îles de Saintonge, qui m’ont fait découvrir la fidélité et le courage de paroissiens prêts à faire évoluer des pratiques auxquelles ils étaient attachés, dans le souhait de toujours marcher à la suite du Christ et d’annoncer son Évangile.

 

Neuf années au sein de la paroisse de Brest-Nord Finistère, à la découverte de ses membres si attachants, édifiant une vie communautaire accueillante et fraternelle, et ainsi annonçant également la Bonne Nouvelle auprès des nouveaux arrivants touchés par cette fraternité en actes.

Ces quelques années au service du Conseil régional m’ont permis de couvrir la richesse, le dynamisme et les défis d’une région vivante et ouverte aux innovations de la mission.

 

Je regretterai certainement la pastorale et le Synode de cette région, mais c’est d’un mot que je résumerai ce que j’ai au cœur et que j’adresse au Seigneur : Merci !

 

Pasteur Michel Block


 

Un autre chemin dans la même maison

 

© DR

Après cinq années passées dans la paroisse du Pays niortais, le « mercato pastoral » m’invite à rejoindre la région parisienne, et particulièrement la paroisse d’Enghien et la vallée de Montmorency dans le Val-d’Oise. Une Église locale qui fait de l’aspect missionnel une de ses priorités. C’est l’occasion pour moi de remercier la région Ouest qui m’a accueilli avec ma famille, mes sœurs et frères du Conseil régional avec qui j’ai collaboré, le Conseil du consistoire, les nombreuses paroisses dans lesquelles j’ai annoncé l’Évangile y compris celle de Niort, la richesse de la diversité des personnes rencontrées, même si je nourris le regret de n’avoir pas pu accompagner, de n’avoir pas su accompagner, certaines personnes. Je les prie de m’excuser. Un merci particulier aux personnes avec qui j’ai porté l’annonce de l’Évangile avec zèle et humilité. Pour dire au-revoir, je souhaite partager avec vous une parole de Jésus avant sa passion : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix… Levez-vous, partons d’ici ! » Jean 14.27 et 31b.

 

Jésus ne veut pas nous donner une paix de façade où l’un cède face aux injustices ou aux récriminations de l’autre « pour avoir la paix ». Paix précaire qui sera remise en cause au conflit suivant. Cette paix politique n’est pas la paix de Jésus. La paix de Jésus invite à parvenir à garder un cœur égal quelles que soient les épreuves à traverser. Ne pas renier sa foi quand vient la persécution. Demeurer tranquille dans la terre sacrée qu’est notre âme, dans notre relation au Christ. Rechercher sa paix, imiter son abandon à la volonté du Père quoiqu’il puisse advenir ; la laisser s’installer durablement dans notre âme, c’est le travail de toute une vie spirituelle. Un long chemin à parcourir en toute confiance. Enfin, n’oublions pas le verset qui conclut ce passage d’Évangile, et qui est souvent occulté : « Levez-vous, partons d’ici. »

 

En vous remerciant, je vous souhaite une belle rentrée.

 

Pasteur Alain-Georges Nouga

 


 

Vers la capitale

 

© Christian Barthélemy

Je pars pour une nouvelle mission, hors de la région Ouest, dans la paroisse de Pentemont-Luxembourg en région parisienne. Ce petit billet me permet de vous dire merci ! J’ai passé sept ans dans cette belle région, ai croisé un certain nombre d’entre vous et c’est toujours avec beaucoup de richesse que je suis sortie de ces diverses rencontres !

 

Je suis reconnaissante parce que j’ai eu de la chance ! La chance de débuter mon ministère pastoral dans la paroisse du Mans, une paroisse qui était prête à oser. Une communauté qui m’a accueillie avec bienveillance, qui m’a accompagnée, formée aussi.

Merci à toutes et tous, à chacun et chacune de vous ! Dans cette Église à taille humaine nous nous sommes rencontrés, connus, nous avons partagé, vous m’avez fait confiance, aussi bien dans les diverses formations ou temps où nous nous sommes rencontrés, que pour rentrer au Conseil régional, et c’est avec beaucoup de reconnaissance et de gratitude que j’écris ces mots !

 

Ce que je peux dire aujourd’hui, c’est que ce ministère au Mans a été pour moi une bénédiction ! À n’en pas douter, je pars avec ce que chacun et chacune de vous m’avez apporté : de la profondeur de foi, des histoires de vie, du soutien dans les moments difficiles, des élans nouveaux et porteurs, de l’humour (oui, beaucoup d’humour), des temps de partages sincères, des projets dingues mais réalisables (et réalisés), de l’honnêteté, des joies multiples, des changements, du travail d’équipe, de la prière, de la reconnaissance, des doutes, des peurs… Nous avons partagé nos vies et nos fois, je laisse donc un peu de moi chez vous, mais je pars avec un peu de vous en moi.

 

Vous avez rendu mon ministère, ma vie et ma foi pleines de vie, de grâces. J’ai grandi avec vous, dans ma foi en ce Dieu qui nous fait vivre et qui nous porte! Vous m’avez rendue heureuse! Je pars du Mans avec un élan que vous m’avez transmis! Vous avez assaisonné mon ministère et éclairé ma vie dans toute votre diversité! Alors oui, vraiment, profondément, avec tout mon cœur! MERCI.

Je rends grâce à Dieu pour ce ministère qu’Il me donne de vivre et pour les personnes qu’Il met sur ma route!

 

Je terminerai avec ces mots de bénédiction qui accompagnent chacune de mes fins de culte depuis sept ans : Allez, avec cette force qui vous est donnée ! Amen !

 

Pasteure Sophie Ollier

 


 

 

© DR

Des Îles de Saintonge à la région parisienne

 

Valérie Mali a quitté le poste pastoral des Îles de Saintonge le 1er juillet. Elle a rejoint l’Église protestante unie de Meudon-Sèvres-Ville-d’Avray en région parisienne.

 

La rédaction

 

 

 

© Léa Dupont-Worms

Un poste vacant

 

Le pasteur proposant Christian Dupont a quitté le poste d’Angoulême et Nord-Charente au 30 juin dernier.

 

La rédaction

 

 


 

Les départs à la retraite

 

Nous ne maîtrisons rien

 

© Patrick Balas

« L’herbe sèche, la fleur tombe ; mais la parole de notre Dieu subsiste éternellement » (Es 40.8). Que dire d’autre pour un départ à la retraite ? Nous ne maîtrisons rien de ce qui advient, fût-ce par nous ou notre ministère. Ce qui fut vrai de tout temps, ce qu’enseigne l’Ecclésiaste est criant de nos jours…

L’astronome Carl Sagan écrit dans son livre Un point bleu pâle (référence à une photo prise par la sonde Voyager 1 du bout du système solaire où la Terre apparaît comme un point bleu pâle minuscule) : « Pensez […] à ce point. C’est là. C’est notre foyer. C’est nous […] — sur un grain de poussière suspendu dans un rayon de soleil. […] Pensez aux cruautés sans fin infligées par les habitants d’un coin de ce pixel à ceux à peine distinguables d’un autre coin, à la fréquence de leurs mésententes, à quel point ils sont prêts à se tuer l’un et l’autre, à la ferveur de leur haine. »

De quoi comprendre l’écrivain Emil Cioran : « Ce matin, après avoir entendu un astronome parler de milliards de soleils, j’ai renoncé à faire ma toilette : à quoi bon se laver encore ? » demande-t-il. Que l’on se rassure : je vais continuer à me laver quand même !

 

Le ministère pastoral ? Juste avoir essayé, en ce temps vertigineusement bref où on y est appelé, de dire, pour que ce grain de poussière ne soit pas seulement un enfer, ce qui est au cœur de la Bible, à la suite de celui-là seul qui a pleinement vécu cette Parole et en est mort à renverser la mort.

 

Et remettre à Dieu ce qui lui appartient : tout reste en sa main…

Pasteur Roland Poupin

 


 

 

© Patrick Balas

Une aide pour Angoulême et Nord Charente

 

Jacques Hostetter quitte la Vendée Ouest pour prendre sa retraite. Il aidera l’Église d’Angoulême et Nord Charente à partir d’octobre.

 

La rédaction

 

 

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