Un week-end en famille dans le rire et la joie

© Corinne Danielian-Verdin

Par Chantal Vianou, pasteure à l’Église protestante unie de Royan

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Environ une quarantaine de personnes de tout âge ont participé à ce week-end dont quatre pasteurs et un stagiaire. Que dire ici de ces moments magnifiques construits autour de six grands temps forts ?

Les rires d’Abraham et de Sarah

Tout a commencé par une randonnée dans la forêt autour de l’abbaye. Des chasseurs de champignons, châtaignes, noix… en avaient mis plein les poches et la bouche dans la joie de se découvrir. Un champ de culture inconnue a été traversé. « Qu’est-ce qu’est ? », a demandé quelqu’un. C’était du sorgho. Hum, jamais vu ni entendu !

Après le rappel de quelques types de rire (simple, de moquerie, d’inquiétude, de joie, de doute etc), les rires d’Abraham et de Sarah ont été au centre de l’animation biblique. À la promesse de Dieu de leur accorder un fils dans leur vieillesse, les deux en ont ri, mais de manière différente (relisez Genèse 17-18). Et dans une approche étymologique, ces rires ont été à l’origine du nom d’Isaac issu de l’hébreu itzchaq (rire) qui sera donné au fils. Ils ont ri non pas par incrédulité mais dans une confiance étonnée qui est celle de la foi.

Des ateliers

Le premier atelier invitait les participants à choisir dans des photos langages l’image qui lui parlait du thème du week-end ou qui le questionnait. Trois groupes ont ainsi été constitués pour échanger autour de ces photos langages sur des rires simples, moqueurs ou des rires de joie qui se partagent. Quelques exhortations ont été faites aux enfants : être des passeurs de rires de joie et non de mépris ou de moquerie dans les écoles et autres lieux de vie.

Le deuxième atelier était biblique. Les paraboles de Luc 15 parlent de la joie de Dieu et des anges quand la pièce perdue est retrouvée, quand la brebis perdue est retrouvée et l’enfant prodigue d’erreurs est retrouvé et accepté par un père prodigue d’amour. Trois groupes ont alors été constitués. Chaque groupe après lecture de son passage inconnu des autres, a été appelé à le mimer et les autres devaient deviner le passage lu. La restitution de ce mime a été fait au début de la veillée de chants, de jeux et de prière.

Des temps de pause, de jeux de société et de goûters ont permis ensuite aux uns et autres de faire mieux connaissance, d’apprendre de nouveaux jeux… Et nous avons découvert des jeux de société biblique.

Un culte autrement

Une grande scène a été préparée pour théâtraliser l’histoire de Jonas qui fuit Ninive (qui est jumelée avec Cognac et Jonzac la ville exotique) pour se rendre par bateau à Tarsis (qui est jumelée avec Royan la portuaire, Saintes et La Rochelle). Vous connaissez l’histoire.

Un grand merci aux familles venues à ce week-end et aux trois musiciens du groupe. Toute notre gratitude aux paroissiens qui nous ont rejoints au culte du dimanche. Et merci à nos deux consistoires qui ont financé une grande partie de ce week-end, au personnel de l’abbaye pour son accueil et les repas copieux servis. Merci également aux pasteurs pour la mutualisation de leurs efforts et talents dans ce projet.

À l’année prochaine, Dieu le voulant, pour une nouvelle aventure toujours dans sa joie.

© Corinne Danielian-Verdin