L’Acat fête ses cinquante ans

Chaque mois, l’appel du mois proposé par l'Acat (Action des chrétiens pour l'abolition de la torture) est présenté au cours des cultes de la plupart des Églises locales.

 

Par Sylvette Poulet-Goffard, Église protestante unie de Loire-Atlantique

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Cet appel du mois parle de la situation de personnes arrêtées de façon arbitraire, emprisonnées dans des conditions inhumaines, torturées, en attente de leur date de mise à mort.

 

La pression de l’opinion publique

 

Chaque participant au culte a la possibilité de se saisir du petit dépliant cartonné présentant la situation, d’en prendre connaissance et d’agir en envoyant le courrier préparé à la personnalité politique préconisée. C’est ce que l’on appelle la pression de l’opinion publique.

 

« Nous aurions aimé ne jamais arriver à un âge aussi avancé, écrit le président de l’Acat. Nous avions fait le rêve un peu fou que l’application universelle et effective des droits humains, et le respect de la dignité de chaque être humain, rendraient notre mandat sans objet. »

 

Force est de constater que l’ACAT comme Amnesty international a plus que jamais sa raison d’être :

la torture existe toujours, se cache et se nourrit de silence !

La mission des adhérents de base est claire : être le cri de ceux qui sont réduits au silence.

Alerter nos communautés, afin que nul ne puisse dire « Je ne savais pas. »

 

Un anniversaire engagé

 

Pour célébrer 50 ans d’action au service des Droits de l’Homme, l’ACAT organise les 6 et 7 décembre, deux événements au cours desquels passé, présent et avenir seront abordés.

Ces journées seront rythmées par des interventions de grands témoins, des interviews, des tables rondes, des conférences…

 

Le 6 décembre, un colloque à l’Institut catholique de Paris : « Résister à l’indignité, acceptation de la torture : point de bascule des sociétés ? » Ce colloque rassemblera chercheurs, philosophes, historiens et sociologues autour de réflexions essentielles sur les conséquences de l’indignité et de la torture dans les sociétés contemporaines.
Une célébration œcuménique clôturera la journée en l’église Saint- Eustache de Paris à 18 h 30 sur le thème « Veiller, résister, espérer ».

 

Le 7 décembre, salle Gaveau à Paris, des interventions de grands témoins, des interviews, des tables rondes, des conférences, ponctuées d’animations, d’expositions, avant de clore en musique avec un spectacle exclusif.

 

 Plus de renseignements : Acat.

 

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