Depuis octobre, Marion Panoma est volontaire au Service civique auprès de l’Association protestante de soutien aux activités de jeunesse afin d’accompagner l’équipe dédiée à l’événement du Grand KIFF.
Quel est votre parcours universitaire avant ce Service civique ?
Après l’obtention de ma licence d’art, j’ai décidé de mettre fin à mes études, car continuer avec un Master d’art ne me correspondait pas. J’ai donc d’abord réalisé un wwoofing d’un mois dans le Tarn puis poursuivre par un volontariat en Service civique me semblait évident. J’ai choisi de réaliser mon volontariat avec le Grand KIFF d’abord pour mettre à profit mes compétences artistiques mais aussi parce que la préparation de ce grand événement me procure beaucoup d’enthousiasme.
Que signifie pour vous être volontaire en Service civique ?
Cela signifie pour moi d’être prête à me mettre au service de l’autre tout en « s’apportant mutuellement » beaucoup en termes d’expérience, de savoir-faire, et ce sur une longue durée. C’est aussi l’occasion d’évoluer dans un domaine que j’affectionne. Le Service civique est un tremplin, un pas de plus dans la vie professionnelle. C’est une expérience unique que l’on ne peut réaliser qu’une seule fois jusqu’à ses 25 ans. Et je ne voulais pas laisser passer ma chance !
Quelle est votre mission au sein du Grand KIFF ?
Basée à Paris, je suis chargée de l’assistance événementielle du Grand KIFF 2021 : je m’occupe en particulier des réseaux sociaux afin de leur apporter du dynamisme. Je vais également aller à la rencontre des ambassadeurs du Grand KIFF pour réaliser diverses missions comme des interviews, des reportages, etc.
Mes compétences artistiques en matière de dessins, de photos et de vidéos vont me permettre aussi de m’engager dans ce projet de la façon la plus riche et dynamique possible.
Quelles sont vos premières actions ?
J’ai pris le temps d’étudier les précédentes manifestations du Grand KIFF pour comprendre quel était le véritable esprit de ce rassemblement protestant de jeunes et comment la communication au fil de ces rendez-vous s’était mise en place.
J’ai réfléchi aussi à la stratégie éditoriale de son compte Instagram et commencé à publier des informations relatives à l’événement en préparation (les événements en cours, des tutos, l’annonce d’émissions de radios, etc.). J’ai également mis en place une charte graphique.
Également en relation avec les ambassadeurs du Grand KIFF en région, je compte développer au mieux cette relation, me déplacer pour les rencontrer afin de dynamiser une information circulaire plutôt que simplement verticale (du national au régional), au profit du site web du Grand KIFF et de ses réseaux sociaux.
Avec qui travaillez-vous au quotidien ?
Je travaille avec Christine Mielke, animatrice du réseau Jeunesse, et l’équipe de communication de l’EPUdF, dirigée par Daniel Cassou.
J’ai eu également la chance de commencer ma mission par la participation en région parisienne à un week-end organisé par l’EPUdF et les Éclaireuses et Éclaireurs unis de France. Ensemble, nous avons réfléchi à une stratégie de communication commune, soumis des propositions d’amélioration pour cette nouvelle édition 2021.
Propos recueillis par Laetitia Heurteau,
Service communication de l’EPUdF
Wwoofing Les bénévoles (les wwoofeurs) sont reçus dans de petites exploitations à échelle humaine où vivent et travaillent des familles ou des collectifs (les hôtes). Ces bénévoles aident au travail agricole et partagent la vie quotidienne des hôtes qui leur offrent le gîte et le couvert. |