Par Élisabeth Renaud
Le constat n’était pas brillant : les murs du temple s’écartaient dangereusement. Le Conseil presbytéral choisit alors la prudence et ferme le bâtiment au public début juillet 2018. Le Protestant de l’Ouest s’en était d’ailleurs fait l’écho en janvier 2021, lors du lancement de la souscription par la Fondation du patrimoine. Les cultes se sont alors déplacés au centre protestant à 5 km de là.
Un temple tout neuf
Après expertise, il s’est avéré que la charpente ainsi que les fondations étaient toujours saines et solides depuis 1831, date de la construction du temple, mais que les murs s’écartaient et entrainaient un affaissement du plafond voûté. « Il a donc fallu consolider les murs en hauteur et refaire le plafond », explique Mélanie Pérès, présidente du Conseil presbytéral. Les travaux d’un montant de 175 000 euros ont pu être financés grâce à deux subventions, un legs et la générosité de la communauté et d’amis. « Des amis de l’étranger ont même envoyé des dons ».
Et un nouveau pasteur
Un maître d’œuvre a été sollicité et après un an de travaux, le temple a pu à nouveau être ouvert au public.
Le culte du 3 juillet a également été l’occasion pour la communauté de faire la connaissance du pasteur-proposant Randy Greer, arrivé au 1er juillet à l’Église réformée de Bourges-Vierzon. On peut souligner que la fermeture du temple en juillet 2018 a coïncidé avec le départ de la pasteure Angelika Krause et que sa réouverture coïncide, elle, avec l’arrivée du nouveau pasteur. De quoi réjouir la communauté.
L’inauguration officielle aura lieu en mars prochain.