Du 3 au 30 juin, votez pour pour la maison Jeanne d’Albret !
Dans le cadre de la collecte de fonds de la Fondation du patrimoine, ce musée a été sélectionné pour représenter la Nouvelle-Aquitaine au Grand prix du patrimoine et tourisme local. Treize sites sont en lice pour ce prix. Celui qui remportera le plus grand nombre de votes recevra 100.000 €. Il s’agit d’un vote public.
Pour voter et partager autour de vous : https://www.fondation-patrimoine.org/campagnes/grand-prix-patrimoine-tourisme-local
Le projet : restaurer la maison Jeanne d’Albret pour améliorer l’accueil du public
La maison Jeanne d’Albret, construite aux XVe et XVIe siècles, est un témoin remarquable du style Renaissance. Inscrite depuis 1929 à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques, une partie est ensuite classée au titre des monuments historiques en 1974.
Un demi-siècle plus tard, le bâtiment souffre de multiples dégradations. Le projet vise à le sauvegarder : remise hors d’eau par la reprise de charpente, restauration des maçonneries et parements, entretien et remplacement partiel des menuiseries, des fenêtres à meneaux et des vitraux.
Depuis près de trente ans, le musée Jeanne d’Albret qui retrace l’histoire de la Réforme en Béarn et le Sud-Ouest, donne vie au site à travers des expositions et des rencontres tout public. Les travaux de restauration permettront un meilleur accueil des visiteurs et le développement des activités culturelles.
Calendrier des travaux
- Avril 2024 : démarrage des travaux et lancement de la collecte de dons
- Février 2025 : fin des travaux
Le lieu et son histoire : Orthez, richesse médiévale et influence de Jeanne d’Albret
Orthez abrite un riche patrimoine médiéval avec notamment le château Moncade, le Pont-Vieux ou encore l’église Saint-Pierre. La maison Jeanne d’Albret quant à elle représente le seul exemple d’architecture Renaissance de la cité. Elle tient son nom de la reine de Navarre, souveraine de Béarn et mère d’Henri IV, qui en fait l’acquisition en 1555.
Jeanne d’Albret a imprégné le territoire de son action politique et religieuse. Elle se convertit au protestantisme et en fait la religion d’État en Béarn. Son choix a ainsi marqué profondément la mémoire, la culture et la sociologie béarnaises.