Par Nicole Schmid, EPU du Lauragais
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Chaque année, quand revient cette période de l’année, c’est avec beaucoup de joie que je ressors mon vieux livre de recettes et plonge mes mains dans la farine. Il faut dire que j’en produis une belle quantité. Pour ma famille, pour les amis et aussi pour la fête de Noël de ma paroisse. Tout le monde profite de mes biscuits. Je crois que si je ne les faisais pas il y aurait des malheureux.
J’aime particulièrement quand quelqu’un qui n’était pas attendu passe à la maison. Il ne repart pas sans son assiette en carton décorée et remplie à ras bord d’un assortiment de biscuits. Il y a des sourires qui en disent plus long que des mots.
J’ai en tête ce cantique : « Après la longue attente, après le rude hiver » ; il résume à lui seul l’état d’esprit que j’ai en ce temps de l’Avent. Après les difficultés, place à la joie de la naissance de Jésus. Comme dans toute famille, lors de la naissance d’un enfant, et quelques mois avant aussi, c’est un temps de réjouissance, de fête. Alors avec mes biscuits, je fête aussi la naissance de Jésus et je fais des présents à tout le monde… Serais-je un peu influencée par les Rois mages ?
Si l’Avent est un temps spirituel de préparation à Noël, un temps de réflexion intérieure, c’est aussi et surtout un temps de joie. C’est peut-être un des moments idéaux pour ouvrir notre cœur mais aussi notre porte à tous. Au-delà des biscuits qui s’offrent et qui font plaisir, c’est peut-être aussi le moment d’échanger un sourire, une marque d’attention à tous ceux qui nous entourent, connus ou inconnus.
* Cet article fait partie du dossier Mon Noël en famille proposé par la Presse régionale protestante.