Mais d’où viennent les pasteur·e·s ?

Le temps est bien fini des jeunes ministres qui s’inscrivaient en théologie avec juste le baccalauréat en poche, une expérience d’animateurs (scoutisme ou autre) et qui se retrouvaient en paroisse à 25 ans à peine.

Le Grand Kiff à Albi © Grand Kiff

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Par Vincent Nême-Peyron, président de la Commission des ministères de l’Église protestante unie de France

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La moyenne d’âge actuelle des futurs ministres est de 40 ans (avec une forte amplitude). Ils sont, très majoritairement, en reconversion professionnelle. Précisons que, sans le vouloir, la parité hommes/femmes est respectée.

Une idée reçue est de dire que les futurs ministres viennent d’on ne sait pas où, « on ne les connaît pas, ils découvrent le protestantisme et l’Église en même temps ». La plupart d’entre eux ont eu (ou ont encore) un engagement dans l’Église ou leur paroisse. Certains viennent d’autres Églises en France ou d’Églises étrangères.

Tout au long de leur formation universitaire, les étudiants sont en contact étroit avec la vie des paroisses. Cela culmine avec le stage de cinquième année du master 2 « Église et société » qui se déroule en paroisse.

De plus, les étudiants sont fortement encouragés à faire des suffragances* d’été qui leur permettent de se confronter directement à la réalité du ministère.

Même si l’on peut regretter le tarissement de la source du scoutisme et autres mouvements, on constate, ces dernières années, un nouveau courant qui jaillit de l’organisation des Grand Kiff, des camps Baladins et de la formation Alter Théo proposée en août par les facultés de théologie.

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