Solidaire de ses frères et sœurs

« Un jour de repos de Shabbat, Jésus va prendre un repas chez des prêtres. Un homme malade se tient devant lui. Il est gonflé d’eau, car son corps n’arrive pas à bien l’éliminer. Alors Jésus demande aux prêtres : " A-t-on le droit de guérir quelqu’un un jour de Shabbat ", alors que la loi demande de se reposer ?

Les prêtres gardent le silence, alors Jésus guérit le malade et le renvoie chez lui. Puis il dit aux prêtres : “Lequel de vous, si son fils ou son bœuf tombe dans un puits, ne fera pas ce qu’il faut pour l’en sortir, même un jour de Shabbat ?” Personne ne savait quoi répondre. »

Luc 14.1-6

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Qu’en penses-tu ?

 

Priorité à la vie

La loi religieuse demandait un jour de repos, le Shabbat, car dans la Genèse Dieu s’était reposé après la création du monde. C’est donc une manière de respecter Dieu. Quand Jésus guérit un homme ce jour-là, il parait trouver plus urgent de soigner un homme plutôt que de respecter la loi. Manque-t-il de respect à Dieu ? Sa priorité te paraît-elle être la bonne ?

 

© Ulla Rousse

Soutenir ceux que l’on croise

La Bible nous dit que nous sommes frères et sœurs, parce que nous avons un même Père, Dieu. C’est aussi ce que dit quelqu’un qui récite le Notre Père. Il reconnait les autres comme des frères et des sœurs. Même si les frères et sœurs sont parfois en conflit, prendre soin de l’autre est une priorité pour Jésus. Un enfant qui tient la main de sa mère pour traverser et voit un ami qui souffre, que peut-il choisir de faire ?

Le choix est difficile, bien sûr, entre la protection obligatoire de la main maternelle et la nécessité d’être solidaire de ceux qui souffrent. Tu peux penser qu’il n’y a qu’une seule solution, mais si tu poses la question aux parents de tes amis, tu verras que chacun répond un peu différemment. Souvent, on tire sur la main de sa mère ou on crie pour attirer son attention. C’est aussi ce que font les adultes en priant Dieu, pour attirer son attention sur la souffrance des gens dans le monde. On peut ne pas être d’accord avec son frère ou sa sœur, mais quand il est en danger, on appelle, on agit, on n’abandonne pas l’autre. Dieu lui aussi se tient à côté de chacun, même un jour de repos.

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Prière

 

Seigneur notre Père, merci de m’avoir donné les autres, ces frères et ces sœurs qui font mon univers. Merci parce qu’ils peuvent jouer et partager des moments de vie avec moi, ils sont importants pour moi. Parfois ils m’agacent, parfois ils me dérangent, parfois cela se passe mal. Mais Seigneur, apprends-moi à prendre soin d’eux, comme tu prends soin de moi. Amen.

 

Petit exercice de solidarité

 

Tracer un parcours sinueux sur le sol à l’aide d’une craie ou d’un fil, d’environ 20 m. Y placer des obstacles, par exemple un tabouret, un livre, un fil tendu à 20 cm du sol, une bassine d’eau. Avec un ami ou une bande d’amis se mettre deux par deux et marcher le long du parcours. Mais… chacun a les mains dans le dos et entre les fronts des deux partenaires on place une feuille de papier ou un objet. Si elle tombe, on recommence. La feuille sera ensuite remplacée par un objet plus lourd, pour augmenter la difficulté. Les participants doivent être en contact uniquement par leur front.

 

Anaïs Bolterre

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