Par Élisabeth Renaud, rédactrice en chef du Protestant de l’Ouest
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Voici ce qu’il a notamment dit : « L’Ascension de Jésus au ciel, devant des témoins oculaires, en un lieu précis : Béthanie – Mont des Oliviers (Luc 24.50 ; Actes 1.12), témoigne du fait qu’il n’est pas mort mais qu’il est vivant. Certains théologiens prétendent que son corps est physiquement situé quelque part au ciel. J’avoue que ces spéculations m’indiffèrent. Ce qui importe, c’est qu’il ne soit pas mort ; c’est un des messages essentiels de l’Ascension ».
De retour à la maison, mon mari m’a ironiquement dit : « Alors, Jésus est au ciel ! ». J’ai répondu en levant les yeux vers l’infiniment bleu : « Hum ! On aura beau scruter le ciel, on ne le verra pas ! ».
Et c’est là qu’il m’a annoncé : « Tu sais que les astronomes savent que seul 5 % de la matière est visible dans l’Univers, les 95 % restants, ils ne savent pas ce que c’est. C’est en calculant sa masse et la masse de ce qu’ils connaissaient qu’ils en sont arrivés à cette conclusion. »
J’avoue que cette information m’a laissée perplexe. Cela m’a également fait penser à un échange lors d’une rencontre biblique où une amie avait dit que la référence aux cieux dans un cantique la gênait. On en avait conclu que c’était une image et qu’il ne fallait pas le prendre au pied de la lettre. Tout comme dans notre célèbre prière : « Notre Père qui est aux cieux… ». Mais, on le dit quand même… parfois sans trop réfléchir !
Une semaine avant l’information de mon mari, j’avais répondu à une autre personne, qui pensait que Jésus était dans les cieux, que pour moi, il était partout sur Terre et pas là-haut.
Mais voilà, ces 95 % inconnus que les scientifiques nomment la matière noire et l’énergie noire m’interpellent. Et si Dieu finalement était dans cet espace mystérieux ? D’ailleurs, je l’appellerais volontiers la matière blanche.
Alors aujourd’hui, lorsque je lève les yeux vers le ciel, mon regard n’est plus le même.