Dans le silence d’un bidonville un sapin éclairé reflète ses couleurs dans la boue d’une pluie d’hiver.
Un enfant s’amuse de ces lumières mouvantes, lui d’habitude si triste, si renfermé, si…. abîmé mais dans ses yeux persiste une lueur comme d’une innocence à reprendre, d’un élan à renaître, d’une inspiration à redessiner.
On ne sait pas ce que demain réserve à l’enfant ainsi Jésus naissant dans une bergerie de déshérités mais dans le frémissement de l’air, dans le tremblement d’une aile d’oiseau, dans le murmure d’une caresse se préparait la douce parole, la promesse d’une lueur qui rejaillirait dans les yeux du gamin des bidonvilles…
Alban