Protestant de l'Ouest. - Région-ouest

La petite goutte d’eau du colibri.

Septembre est le mois des changements. Changement de classe, d’école, de ville …
On découvre le regard de son nouveau maître, les noms de ses professeurs, les rues de son quartier …
et, pour certains, le visage de son pasteur nouvellement arrivé.
À la veille de cetterentrée scolaire, pas moins de treize changements pastoraux se sont invités dans notre région.
Des arrivées et des départs que je vous laisse découvrir en feuilletant ce journal. Je ne citerai ici que
l’arrivée de Guillaume de Clermont à la tête de notre région.
Nous lui souhaitons la bienvenue et beaucoup de joie et d’épanouissement dans ce nouveau ministère.

Mais ges changements-là sont ponctuels, demain ils ne feront plus partie des changements.
D’autres sont plus insidieux et se prolongent dans le temps.
Telle changement climatique, thème du dossier de ce numéro, qui n’a pas fini de faire parler de lui.
Je me souviens d’un retour d’école de mon fils. Très impressionné par un documentaire sur le climat qu’on leur avait projeté,
il m’avait dit: Dans cinquante ans, les Pays-Bas seront sous la mer.
C’était il y a quinze ans. J’avais été catastrophée parce que personne n’en parlait.
À cette époque, la réalité du réchauffement climatique restait très confidentielle.
Et puis, les voix des scientifiques se sont fait entendre et ont même été écoutées.
Et petit à petit, les mentalités ont évolué. Il ya dix ans, lorsque je circulais à vélo, je sentais le
regard condescendant des citadins: La pauvre, elle n’a pas les moyens d’avoir une voiture, disaient ces regards.
Aujourd’hui, les cyclistes sont fiers de leur statut d’écologistes.
Mais si les scientifiques ont enfin été entendus et si les États essaient de prendre le problème en considération, la Conférence des parties
sur le climat (COP21) qui se déroulera en décembre prochain à Paris n’en est pas moins la 21 e.
Preuve que la difficulté est bien présente. Chacun de nous est concerné, mais les petits colibris
que nous sommes suffiront -ils à sauvegarder ce précieux bien que Dieu nous a confié? •

Elisabeth RENAUD