© Élisabeth Renaud
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À partir de la parabole du fils perdu… et retrouvé !
Luc 15.11-32
Je ne vois pas ta présence dans ma vie. Je t’interpelle et tu ne
me réponds pas.
Mes problèmes
n’ont pas l’air de t’émouvoir.
C’en est fini, je m’en vais voir ailleurs, d’autres dieux, d’or, d’argent, de fortune, de fête, de possessions. Ciao !
Seigneur, me voilà à nouveau devant toi, honteuse de cette volte-face, affamée de bonté, assoiffée de vérité, mendiant ta compassion.
J’ai été tentée par tout autre chose que toi.
La nouveauté était belle, attrayante, enivrante.
Mais la fête a rapidement tourné à la désillusion.
Sous la façade dorée, rien, pas de relations sincères, pas d’écoute, pas d’amitié réelle.
C’est en touchant le fond qu’on se rend compte de ce qu’on a perdu.
Mais toi, Seigneur, tu ne m’as jamais perdue de vue.
Tu étais là, toujours disponible pour moi, pour mon retour, pour m’accueillir bras et cœur ouverts.
Je reviens la tête basse, mais tu me dis de la relever, de redresser mon dos, de ne pas avoir honte.
Tu ne m’en veux pas…
Et par cet amour inconditionnel tu m’invites à mon tour à me tourner vers les autres, à les accepter tels qu’ils sont.
Je ne suis pas toi… c’est plus difficile, mais je m’y attelle avec bienveillance.
Merci Seigneur !
Pasteure Nicole Roulland-Rupp