Par Corinne Scheele, Paroles protestantes Est-Montbéliard
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C’est comme si pour parler de toi – imaginons que tu t’appelles Nathan et que tu habites à Nancy – on disait que tu ne t’appelles pas Pierre, que tu n’es pas Franc-Comtois et que tu n’es pas une fille ni un rhinocéros… Ce serait bizarre, non ?
Le problème vient du mot « protester » qui, avec le temps, a évolué. Aujourd’hui effectivement, on l’emploie pour désigner le fait de n’être pas d’accord et de le dire (ce qui est une bonne chose !). Mais il y a cinq siècles, quand on a commencé à l’utiliser pour ceux qui ont suivi les réformateurs, cela voulait dire « témoigner devant, témoigner pour ».
Le protestant n’est donc pas une espèce de ronchonchon bougon râleur qui est « contre », il témoigne « pour » ce qui lui paraît essentiel à la lecture des évangiles : l’amour gratuit et sans conditions de Dieu, la foi qui répond librement à cet amour, et la lecture de la Bible qui permet de découvrir cet amour. Moi, je suis pour ! Et toi ?
Quizz
A- Le ministre du culte protestant s’appelle :
B- Pour prêcher en étant vu et entendu de tous, le pasteur monte souvent :
C- Les deux principaux réformateurs protestants s’appelaient :
D- Les protestants :
E- Martin Luther a placardé ses 95 thèses sur :
Pour apprendre beaucoup de choses sur les protestants en jouant :
Quizz des religions : Protestant, qui es-tu ?
Réform’action : un jeu de plateau pour découvrir les trésors de la Réformation.
