L’art comme instrument de paix

Le 21 septembre, à Châtellerault, l'Association culturelle châtelleraudaise des filles et fils d'Abraham (ACCFA) propose "une symphonie à quatre voix" à l'occasion de la Journée internationale de la Paix.

Quatre intervenants, représentant chacun un des courants spirituels composant l’association (juifs, chrétiens catholiques et protestants, musulmans), viendront présenter leur vision de « l’Art comme instrument de paix ». Leurs interventions seront accompagnées d’intermèdes instrumentaux ou chorals issus de diverses traditions musicales.

 

C’est bien avant les événements dramatiques qui ensanglantent le Proche-Orient que la rencontre « L’art, un instrument de paix », a été imaginée et préparée. Son avènement, si proche de la date anniversaire de la tragédie du 7 octobre, peut être la démonstration qu’il est possible de vivre et agir pour un monde de paix, par-dessus les barrières si haut érigées entre peuples qui se prévalent d’une même filiation abrahamique.

 

Le dialogue interreligieux est plus que jamais nécessaire, voire vital, pour favoriser le vivre ensemble.

 

C’est forts de cette conviction que des membres des communautés juive, chrétienne et musulmane perpétuent à Châtellerault, depuis près de trente ans, une tradition née du constat que dans une ville bigarrée sur le plan culturel, il est essentiel d’apprendre à se connaître et à vivre des événements communs. Tables rondes, journées des jeunes, marches à la lumière qui réunissent, en novembre, croyants et non croyants pour une déambulation nocturne entre lieux de cultes, sont l’occasion de vivre ensemble des moments de célébration, de découverte et de méditation.

 

 

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