Le Pain Quotidien : en novembre, le Livre d’Ezéchiel

Par Stéphane Griffiths, Eglise protestante unie de Poitiers

« La parole du Seigneur (YHWH) me parvient »

Cette formule, on la retrouve une cinquantaine de fois dans le livre du prophète Ezéchiel.

La ferons-nous nôtre ?

Elle prend la forme d’une parole-geste, d’un poème, d’une fable, toujours pour nous secouer, car c’est un évènement dès le matin, et nous montrer un chemin pour la journée.

Jérusalem est tombé, le prophète est à Babylone. Il aurait pu écrire le psaume 137, 

Près des fleuves de Babylone

Là bas nous étions assis et nous pleurions

En nous souvenant de Sion

Qu’il soit écris sous forme d’un canon baroque¹ ou en mode rasta², il nous renvoie à notre actualité. Et le prophète nous conduira au chapitre 47.9. : Partout où le torrent arrivera, tous les êtres vivants qui grouillent vivront.

¹Philip Hayes