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Par Élisabeth Renaud
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Et puis, les mois se sont écoulés mais la vie, notre vie n’a pas réellement changé. Les restrictions potentielles nous font toujours vivre dans « le peut-être ». Il y a un an, tous les événements ont été annulés, parfois reprogrammés, et à nouveau déprogrammés. Aujourd’hui, nous avançons à petits pas feutrés et n’osons plus nous projeter. Du jour au lendemain, on ferme les frontières, un département se retrouve sous cloche. Le nôtre sera-t-il le prochain ?
De tout cela, une chose est sûre, la vie ne reprendra pas comme avant. De nouvelles solidarités sont nées, d’autres manières de travailler ont émergé. Nos Églises se sont adaptées et ont appris à dompter les outils numériques.
En ces temps où le soleil et des températures plus clémentes reviennent nous réconforter, je souhaite que nous nous acheminions vers Pâques avec sérénité et l’espoir de jours meilleurs.