Par Élisabeth Renaud
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Pourquoi imaginer le pire qui, de toute façon, n’arrivera pas forcément et certainement pas de cette manière-là ? Comme le disait si bien Pedro Calderon de La Barca, poète espagnol du XVIIe siècle, : « Le pire n’est pas toujours certain ».
Le dernier dimanche de février, l’Église de Bourges-Vierzon, sans pasteur depuis bientôt quatre ans et dont je fais partie, a eu la joie d’accueillir Agnès Lefranc, pasteure à Orléans. Sa prédication portait sur l’inquiétude avec le texte biblique du jour Matthieu 6.24-34. Inquiétude face à la folie meurtrière de Vladimir Poutine, au dérèglement climatique, aux conséquences de la pandémie, au manque de pasteurs… la liste aurait été trop longue à énumérer. Dans le texte de Matthieu, Jésus prend position en exhortant avec force : « Ne vous inquiétez pas ! ».
Il propose un chemin pour sortir de l’inquiétude, et ce chemin passe par une rééducation, une guérison, une libération de notre rapport à ce qui structure notre vie selon quatre axes : le rapport à l’argent, à l’espace, au temps et à Dieu.
La pasteure a conclu son message par ces mots : « Rien ne chasse avec autant de puissance l’inquiétude de nos cœurs que la certitude d’être enfant du Père, au bénéfice de son amour… ».
De retour à la maison, j’ai fait part à mon cher mari de ce message me confortant dans mon optimisme et ma philosophie de vivre au présent. Je ne suis pas certaine de l’avoir convaincu mais en tous cas, optimiste ou inconsciente, je dors mieux et… j’avais trouvé le sujet de mon édito !