Une chance pour les jeunes

© Capture d’écran

Depuis son lancement, il y a un peu plus de dix ans, le service civique attire chaque année de plus en plus de jeunes, pour un temps mis à part.

Si beaucoup vivent ce temps de volontariat à proximité de chez eux, et parfois dans une structure qu’ils connaissent déjà, d’autres font le choix de s’éloigner et de vivre un vrai temps de dépaysement tant géographique qu’humain.

Sarah, avec l’un des enfants en République tchèque © DR

Un défi pour croître

Sarah va avoir 30 ans, est malvoyante et malentendante, diplômée en tant que monitrice éducatrice et vit sa deuxième période de volontariat. Après un service civique, en Israël, dans un lieu de vie accueillant des personnes avec troubles psychiques, elle a choisi de rempiler. Elle termine – juste avant l’âge limite pour ce dispositif – un volontariat dans le cadre du Corps européen de solidarité en République tchèque auprès de personnes polyhandicapées. « Je me suis lancé un défi… avec mon déficit auditif et visuel, je n’ai jamais eu vraiment de faculté pour les langues. Je voulais me prouver que c’était possible pour moi. Je suis super contente ! Je suis ravie de ces deux expériences ! Elles m’ont permis de me redécouvrir ! »

Trouver sa voie

Même son de cloche du côté de Corina, 18 ans, Allemande, qui ne veut plus quitter le Sud-Ouest de la France après une année passée en Service civique, à participer à l’animation au sein d’un lycée. « J’avais peur de me retrouver seule, loin de chez moi, mais j’ai été accueillie par tout un réseau de parents d’élèves, de familles ; c’était une année incroyable ! » Arrivée avec des projets pour devenir assistante sociale, elle repart avec l’envie de devenir professeur, encouragée par le soutien scolaire qu’elle a fait au lycée.

Lorsque tout ne se passe pas au mieux, cette expérience permet aux jeunes de s’enrichir, de tester, de grandir, de choisir… Pour Jakob, Allemand de 19 ans, l’année 2020-2021 n’a pas été très simple. Les mesures sanitaires l’ont empêché de vivre la vie sociale et les rencontres qu’il imaginait. Et pendant de longs mois, il n’a pas pu intervenir dans l’Ehpad où il effectuait son volontariat. Mais son bilan reste positif : « Je suis content de l’avoir fait, même si c’était un peu difficile parfois. J’ai appris le français, même si cela me semblait impossible lorsque je suis arrivé, et j’ai découvert que je n’étais peut-être pas fait pour la médecine comme je l’imaginais ! Mais je commence de nouvelles études et ça me plaît ! »

Gérald Machabert,
vice-président de VISA-Année diaconale

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