La bonne nouvelle de Prixm

Prixm, un nom improbable, difficile à prononcer, mais attisant la curiosité, surtout s'il y est ajouté « média biblique numérique »... Depuis 2016, Prixm explore la Bible comme trésor culturel de l'humanité et en partage les pépites.

 

Par Jean Loignon, Église protestante unie de Loire Atlantique

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 Prixm, c’est une plate-forme numérique, un podcast avec quarante épisodes, une infolettre hebdomadaire avec 150 000 abonnés, 250 articles archivés sur le site consulté 1 200 000 fois en 2023, sans oublier un compte instagram (20 000 abonnés). Une réussite française mais aussi francophone, puisque 45% de son public se situe hors Hexagone !

 

Mais surtout c’est un quadruple pari :

  • Celui de faire découvrir la Bible avec un ton différent, joyeux et branché, propre à séduire le public des moins de 35 ans ;
  • Celui de le faire avec une rigueur théologique et exégétique garantie par un partenariat avec l’École biblique et archéologique française de Jérusalem ;
  • Celui d’illustrer son propos par des références bibliques dans tous les domaines de la culture, de la plus classique à la plus contemporaine : peinture, sculpture, littérature, cinéma, musique, chansons… ;
  • Celui du refus d’une identité catholique pesante, au profit d’une ouverture aux autres confessions chrétiennes et aux religions monothéistes.

 

Ce joyeux capharnaüm où il est si bon de se perdre est permis par une association (loi de 1901) associée au Collège des Bernardins de Paris, haut lieu de culture et de formation catholique, voulu par le cardinal Lustiger. Une start-up du XXIe siècle au service d’une Bible plurimillénaire, mais une petite structure qui ne vit que des dons de ses fans.

 

Fan, j’en suis, car admiratif de cette quête culturelle qui me fait dire souvent : « mais où vont-ils chercher tout cela… » et quand mon protestantisme titillé me pousse à une remarque sur tel ou tel point d’interprétation des Écritures, la réponse fraternelle est immédiate.

 

Prixm : allez-y et voyez !

 

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