Un culte à vélo

Cultes autrement

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Par Florence Durandin, Église protestante unie d’Orléans

La proposition faite par l’équipe « Ouverture du temple » d’un « culte à vélo » m’a d’emblée séduite.
Un culte en mouvement ? Cela paraît évident tant tout au long de la Bible. Le Seigneur invite son peuple à partir, quitter sa terre, aller vers un autre pays. Jésus lui-même n’a pas cessé de marcher et de parcourir la Palestine. Lui et ses disciples se déplaçaient avec les moyens de l’époque, à pied, en barque ou à dos d’âne. Eh bien, nous, à Orléans, en 2024, notre moyen de transport préféré, c’est le vélo !

Un culte rythmé par des Psaumes

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Un culte en plein air ? Une évidence aussi ! À quelques exceptions près, Jésus a toujours été dehors, sur les routes, dans la montagne, dans le désert, dans la vallée, au bord du lac de Tibériade… À Orléans, nous n’avons ni mer, ni montagne, ni désert, mais la Loire. Notre culte à vélo a eu lieu sur la base de l’île Charlemagne, un bel espace de nature, en bord de Loire, aménagé pour diverses activités.
Nous voilà donc quatorze personnes, dont deux jeunes enfants, prêtes à pédaler en ce début d’après-midi de mai ! Spontanément, dans cet environnement, le sourire est sur les lèvres et la joie dans les cœurs. La pasteure, Agnès Lefranc, l’avait bien pressenti car tout le culte a été rythmé par des Psaumes, en commençant par un Psaume de louange (96).
J’ai aimé le rythme de ce parcours, d’étape en étape, nourri par la lecture d’un Psaume, un chant, un temps d’intercession. Entre chaque étape, nous pouvions pédaler seul·e, en méditant le texte entendu ou en chantonnant, ou côte à côte, temps propice aux confidences, tout en goûtant le cadre naturel.

Le plaisir de chanter en plein air

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En voyant nos deux jeunes cyclistes bien actifs pour dénicher dans les herbes ou les arbres les textes cachés par Josiane, je me suis demandé si j’avais autant de motivation pour chercher et découvrir la Parole de Dieu ! Et quel plaisir de chanter en plein air, la météo un peu capricieuse nous a même permis de « chanter sous la pluie » !
Peut-être parce que nous étions entourés de très beaux arbres, Agnès a choisi pour la prédication le verset 3 du Psaume 1 : « Il est comme un arbre planté près d’un courant d’eau, qui donne son fruit en sa saison et dont le feuillage ne se flétrit point ».
L’organisation de ce parcours, pour simple et facile qu’il ait été, m’a semblé une belle illustration de ce dont nous aurions besoin sur le chemin de notre vie : une éclaireuse repérant et balisant le chemin, un guide en tête qui nous encourage, un gardien vigilant en queue pour être sûr de ne laisser aucun compagnon de route sur le bord. L’équipe avait même prévu une petite trousse de secours et un goûter de « pitchs » ! J’ai pensé que Jésus était cela tout à la fois dans notre vie : le chemin, le guide, celui qui nous soigne et nous nourrit, le but.
Après un tour de deux petites heures, nous avons conclu ce culte à vélo par un chant très joyeux d’action de grâce.

Cultes Autrement, une série d’articles :

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