Protestant de l’Ouest.

Février 2016 N°402 Bâtir pour la parole!    

                     
                                                         
 

P2-Edito

La page blanche

Après l’effervescence de décembre et l’agitation de janvier, février arrive clopin-clopant, tranquille et reposant. L’Avent, Noël, le nouvel an, la galette, la semaine de l’Unité, les vœux, nous ont malmenés durant deux mois. Enfin un peu de répit ! Je me suis fait cette réflexion en recevant la première épreuve du journal où l’équivalent de deux belles pages blanches dans le supplément Nouvelles des Églises me narguait. J’avais cinq jours pour combler ce vide qui me donnait le tournis. J’ai pris ma plume ou plutôt mon clavier et j’ai lancé des appels au secours aux paroisses. Chroniques non reçues, photos, affiches… j’acceptais tout. Et petit à petit les pages se sont remplies. L’angoisse de tout rédacteur en chef – comprenez : la page vide – s’est estompé. Et c’est là que je me suis dit : Février est un mois calme. C’est normal, on souffle un peu. Mais rassurez-vous, la page Sortir en février n’est pas vide. Conférences, spectacles, concerts sillonneront la région en ce beau mois de février. Vous entrerez dans un temple pour découvrir des idées, des convictions ou pour vous détendre. Mais saviez-vous que les tous premiers temples étaient construits non pas en « long » comme ceux que nous connaissons actuellement mais en « large » ? Pour placer les fidèles au plus près de la parole, la chaire était placée en hauteur et les bancs disposés tout autour. Aujourd’hui, cette disposition ne se retrouve que dans quelques temples, car ces derniers ont soit été détruits, soit modifiés au XIXe siècle et les fidèles se tournent aujourd’hui le dos pour faire face au prédicateur. C’est ce que vous découvrirez en lisant le dossier de ce mois un peu plus court que les autres.

Elisabeth RENAUD

 

  Une lumière qui a du sens !

Pierre-Jean DIVET équipier régional communication, EEUdF-Phare-Ouest

 

Allumer une bougie, cela reste « banal », mais cette lumière, là, elle a beaucoup de sens !

Telles ont été les paroles du prêtre Julien, à l’église Saint-Porchaire à Poitiers en ce dimanche 13 décembre à l’occasion de l’événement : La lumière de la Paix de Bethleem.

Mais quelle est cette lumière ?

C’est la lumière de la paix ! répond une louvette de scout-entente.

C’est une lumière qui vient de Bethleem – d’où son nom – allumée on ne sait trop comment, et qui est transmise de bougie en bougie à travers toute l’Europe, et elle vient d’arriver à Poitiers, explique Arthur, ancien louveteau de Poitiers, présent à l’événement avec son papa.

C’est une façon symbolique pour représenter et transmettre l’espoir, la paix, le bonheur, tout ce qui peut être le meilleur pour l’homme, précise Alexandre Griffiths, le papa d’Arthur.

Transmettre

Cette lumière, venant droit de Bethleem, a été prise en charge par une délégation européenne. Puis c’est en Autriche, à Vienne, qu’une délégation française, constituée de la branche cadette des SGdF (Scouts et guides de France) et EEUdF (Éclaireurs et éclaireuses unies de France) a pu allumer des lanternes, pour ensuite en transmettre la flamme à l’Église du Saint-Esprit à Paris. Et cette dernière a pu, à son tour, la transmettre aux représentants de chaque grande ville.

À Poitiers, à l’occasion de cet événement, une animation avait été organisée par les SGdF, les EEUdF, les scouts ententes, les aumôneries chrétiennes de Poitiers et des alentours ! Un grand jeu, rassemblant pas moins de deux cents enfants, consistait à retracer le parcours d’un migrant. Grand jeu déjà vécu sur un rassemblement national EEUdF (CANAAN), les participants devaient se construire une identité dans un pays prédéfini. À travers cette grande animation, qui a duré tout l’après-midi, les participants ont été sensibilisés aux difficultés que peuvent rencontrer les migrants pour ce créer leur identité, expliquent Abel Touvais et Thimoté Jacques, tous-deux responsables aux EEUdF de Poitiers.

Échanger

À Rennes, où SGdF et EEUdF ont aussi habitude de collaborer pour cet événement, le questionnement autour de l’inter-religieux a très vite trouvé son intérêt au vu des événements du 13 novembre dernier. Les louveteaux du groupe des EEUdF de Rennes ont ainsi accueilli leurs homologues du groupe des SGdF de Saint-Vincent au culte. Les questions des enfants ont fusé : Pourquoi n’y a-t-il pas Jésus sur votre croix ?, demande par exemple un louveteau des SGdF. Un échange très riche qui se poursuit en visitant d’autres lieux de prière comme la salle de prière musulmane où les enfants ont pu vivre un temps de prière ! Cette journée, après avoir visité un temple, deux mosquées, un centre bouddhiste et une église évangélique, a pris fin à l’église catholique de Saint-Augustin. Pour ne pas penser au froid, toutes ces visites étaient entrecoupées de jeux coopératifs ! Pendant la célébration œcuménique, j’ai eu l’honneur de lire, avec une cheftaine des SGdF, la prière œcuménique prévue par la Commission Vie Spirituelle de mon association, témoigne Lucie Robicon, responsable aux EEUdF. Une très belle expérience vécue en tant que responsable ; et qui me donne envie, en tant qu’équipière régionale, d’encourager les groupes de ma région à organiser ce genre d’événements.

 

(souris)

Retrouver le parcours de la flamme sur les réseaux sociaux avec #peacelight

 

 

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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