Une poésie religieuse

La Bible en six ans nous propose ce mois-ci de lire les chapitres 14 à 32 d’Ézékiel et les chapitres 9 à 13 de 2 Corinthiens. Petite présentation de ces textes.

© Élisabeth Renaud

 

 

 

Par Stéphane Griffiths, Église protestante unie de Poitiers

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Ézékiel 14-32

 

Nous débuterons cette partie du livre par des exhortations à s’arracher du péché. Jérusalem est une image de la corruption. Mais je retiendrais les grands poèmes : L’aigle et la vigne (17), La complainte des lions, La complainte de la vigne (19), La complainte sur la ville de Tyr (27), La parabole du cèdre abattu (31) et La complainte sur le Pharaon et sur l’Égypte (32). La poésie hébraïque est avant tout religieuse. Elle est partout dans la Bible, en particulier, les psaumes, le Cantique des cantiques, les prophètes comme ici, mais aussi dans le Nouveau Testament, voyez le début de Luc et les hymnes de l’Apocalypse. Ce sont des trésors dont on ne peut pas bien sûr dire le rythme, mais où l’on retrouve les parallélismes (« Ta mère, qui était-elle ? Une lionne… » Ézékiel 19.2).

 

Après cette partie du livre d’Ézékiel, traversée par le jugement, viendront des paroles de consolation (à suivre).

 

2 Corinthiens 9-13

 

La deuxième lettre aux Corinthiens est autobiographique. Paul se livre comme vivant témoignage. Il défend son ministère, il parle beaucoup des épreuves qu’il a endurées et de ses échecs et montre sa tendresse pour les Corinthiens après les remontrances qu’il a pu leur faire tout au long de l’épître. La bénédiction finale nous réconciliera (13.13).

 

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